Un éternel été succède au beau suicide du printemps. Et l'automne empourpre les érables à l'heure dite. Hubert Haddad
Derniers jours d'été à admirer encore et toujours la Nature et ses trésors.
Bouddha et Juju vous remercient de vos pensées et prières. Ils goûtent à nouveau le bonheur de retrouver le jardin et leurs humains de compagnie soufflent ... un peu ...
En ce dernier jour d'été où l'on fête la Saint Mathieu,un acteur discret nous quitte. Sa carrière est exceptionnelle mais le rôle qui m'a le plus marquée est sans aucun doute celui de Frère Luc.
"Etre en vacances c'est n'avoir rien à faire et toute la journée pour le faire." Robert Orben
Durant ces deux semaines de vacances, j'aurais bien aimé n'avoir rien à faire ! Mais entre plusieurs urgences vétérinaires et mes visites à Maman à l'hôpital ce n'était pas évident. Pourtant, nous avons réussi à nous offrir quelques petites parenthèses bien salutaires et c'est ce que j'ai choisi de retenir de ces 15 derniers jours.
Je vous souhaite une belle semaine et surtout restez bien prudents.
« La vie, ce n’est pas attendre que l’orage passe, c’est danser sous la pluie.»
Voilà une citation qui correpond tout à fait au temps que nous avons actuellement dans nos montagnes : violents orages tous les jours en fin d'après-midi (ce ci explique pourquoio je n'ai plus publié puisque je n'avais plus de connection internet). Alors, au lieu de me lamenter, j'ai préfèré admirer le ciel et le spectacle qu'il nous a offert durant tous ces derniers soirs était tout simplement époustouflant !
Je voudrais vous demander d'avoir une petite pensée pour deux de mes tendres compagnons, Juju et Bouddha, qui tous les deux luttent contre une insuffisance rénale très sévère. Un grand merci par avance.
Je vous souhaite une belle semaine et surtout restez bien prudents.
Il faudra se forcer à être heureux car la tristesse affaiblit et la joie renforce.
Nahman de Bratslav
La semaine dernière fut bien douloureuse puisque nous avons eu l'immense douleur de perdre deux amis très chers ... tous les deux des suite d'une longue maladie ...
Mes seules consolations ont été dans la contemplation des fleurs de notre jardin et les séances câlins que nos z'amours nous ont offertes en ces jours bien tristes.
Je vous souhaite une belle semaine.
Surtout prenez bien soin de vous et vos proches et restez prudents.
Je ne pensais pas qu'une si longue période s'était écoulée depuis mon dernier passage ici ! Il faut dire que je ne vois pas le temps passer ! Je ne vais pas m'étendre davatage sur toutes les contrariétés que nous avons eues (impôts, hospitalisation de Maman, boulot, etc ...). Avant de reprendre le cours normal de mes chroniques, je vous propose un survol des ces dernières semaines.
Avec l'arrivée du beau temps, nous en avons profité pour faire deux belles balades :
- la première à Notre-Dame du Laus
- la deuxième en 4X4 sur les pistes de nos belles montagnes
Dans le jardin, les rosiers de mon Papa fleurissent pour notre plus grand plaisir.
Et nous sommes toujours autant charmés par les papillons et insectes qui peuplent lesjolies fleurs des prés.
Je vous souhaite, puisqu'on y est depuis une dizaine de jours, un très bel été.
Une dernière nuit près de toi. Des bougies, un peu de whisky, ta main si fine et féminine qui serre la mienne jusqu’au p’tit jour du dernier jour. Ton regard enfantin qui désarme un peu plus le gamin que j’redeviens. Au-dessus de ton lit, un bordel de photos, de Jean-Loup Dabadie à Gisèle Halimi, de Desproges à Camus en passant par Guitry. Ça ne votait pas pareil, ça ne priait pas les mêmes fantômes, mais vous marchiez groupés dans le sens de l’humour et de l’amour.
Au bout de tes jambes qui ne marchent plus, tes chats – sereins, comme des gardiens. Sur la table de nuit, un fond de verre de Coca, ultime lien entre ce monde et toi, quelques gorgées de force qui te permettent, du fin fond de ta faiblesse, de nous lancer des gestes d’une élégance et d’une tendresse insolentes. Fâché de ne plus pouvoir parler, tu envoies des baisers muets à ta femme adorée, à ta fille bien aimée, à la fenêtre sur l’Île Saint-Louis, au soleil que tu fuis. Des gestes silencieux qui font un boucan merveilleux dans nos yeux malheureux. Tu auras mélangé les vacheries et l’amour jusqu’au baisser de rideau. Les « foutez l’camp » et les « je t’aime ». Caresses et gifles, jusqu’au bout. Incorrigible Cabotin, tu avais bien prévu ton coup : dans ton dernier morceau d’mémoire, tu avais mis des « vous êtes beaux, je suis heureux, j’ai de la chance. C’est ta mère, là, devant moi ? C’est ma femme ? Oh ! tant mieux ! ».
On va t’emmener, maintenant, dans ton costume de scène. Celui des sketches et des revues de presse, des télés et des radios, celui qui arpenta la France, en long en large et en travers de la gorge de certains maires. J’ai dénoué ta cravate noire. On va t’emmener où tu voulais, c’est toi qui dictes le programme, c’est toi qui conduis sans permis. D’abord à l’église Saint-Germain, tu n’étais pas très pote avec les religions, mais les églises, ça t’emballait. Tu disais « faudrait qu’on puisse les louer pour des spectacles de music-hall, des projections de films, des concerts de Poésie ». Il y aura des athées, plein d’arabes et plein de juifs. Ça aurait consterné ta mère, tu aurais bien aimé que ta mère soit fâchée. Puis on t’envole en Corse, dans ce village qui te rendait un peu ta Méditerranée d’Alger. On va chanter avec Izia et les Tao, du Higelin, du Trenet, du Dabadie et du Nougaro. On va t’faire des violons, du mélodrame a capella : faut pas mégoter son chagrin à la sortie d’un comédien. Faut se lâcher sur les bravos et occuper chaque strapontin. C’est leur magot, c’est ton butin. D’autant que je sens que tu n’es pas loin... tu n’es pas mort : tu dors enfin.
Nicolas Bedos
Monsieur, depuis que j'ai appris votre décès vous m'avez fait pleurer pour la première fois.
Le bonheur est dans le pré. Cours-y vite, cours-y vite. Le bonheur est dans le pré. Cours-y vite. Il va filer.
Paul Fort
Cette semaine a été placée au grand air ! Grâce à un jour férié fort apprécié et des températures très douces, nous avons fait notre premier barbecue jeudi et notre premier pique-nique dimanche.
Dans le jardin, les pivoines et les pissenlits s'en donnent à coeur joie !
Soufflez et n'oubliez pas de faire un voeu !
Et pour le plaisir, je partage ici un extrait du téléfilm Quelque Chose A Changé avec Pierre Arditi et Evelyne Bouix que j'ai découvert samedi soir : un petit régal léger et raffraichissant comme j'aimerais en voir plus souvent à la télé !
Je vous souhaite une très belle semaine. Prenez bien soin de vous et restez prudents.
De cabrioles en pirouettes, esquisser quelques entrechats et faire un pied de nez aux idées noires pour se concentrer sur l'essentiel : la cueillette de toutes les petites perles de vie.